L’enfance d’Anna à Pontgibaud

L’enfance d’Anna à Pontgibaud

Anne Joséphine Antoinette Mayade, nait le 17 janvier 1897 à Pontgibaud, dans le Puy-de-Dôme.

Anne est la fille d’Élie Mayade (1863-1915), maréchal-ferrant et de Félicie Lamadon (1869-1965), modiste à Paris. Elie est à l’époque employé de la communauté urbaine de Paris, dans les transports. Félicie, modiste, confectionne notamment des chapeaux. Ces deux enfants du pays, tous les deux nés à Pontgibaud (Élie le 20 janvier 1863 et Félicie le 27 décembre 1869) se marient à Pontgibaud le 31 août 1895.

Deux années plus tard, ils donnent d’abord naissance à Anne le 17 janvier 1897, puis, à Marcelle, le 8 septembre 1900, toutes les deux nées à Pontgibaud.

Anne est baptisée le 19 janvier 1897 en l’église de Saint-Benoît à Pontgibaud, d’après son extrait de baptême, conservé à la paroisse.

La vie d’Anne est partagée entre la maison familiale de Pontgibaud et la ville de Paris où ses parents travaillent et sont domiciliés (dès 1897, d’après l’indication figurant sur l’acte de naissance d’Anne).

Son père meurt le 3 septembre 1915, à l’âge de 52 ans. A cette époque-là, Félicie et ses deux filles vivent toujours à Paris, chez des parents à elles. Tandis qu’Anne débute sa formation d’artiste autour de cette date, Marcelle, quant à elle, est employée dans un grand magasin parisien : le Bon marché ou Les Galeries Lafayettes. Elle connaît les grèves (celles de 1919 ?) et devient communiste. C’est elle qui aurait conduit Anne à s’intéresser au communisme. Marcelle meurt très tôt, en 1930, à l’âge de 30 ans, certainement d’une tuberculose.  

Retour aux sources

Tout au long de sa vie, Anna n’a de cesse de retourner à Pontgibaud, dans sa maison de famille. Lorsqu’elle est professeure de dessin à Epinal, d’abord, et à Brive, ensuite, elle revient pendant les vacances scolaires et surtout les vacances d’été, auprès de sa mère, Félicie.

Elle réalise plusieurs œuvres, mettant en avant les paysages auvergnats, des scènes de vie quotidienne comme les lavandières au lavoir, et réalise également de nombreux portraits d’habitants de Pontgibaud : le Père Engelvin, ancien curé de la paroisse, ou encore les portraits de Marie Monnet et de Marie-Antoinette Dissard, des amies de Félicie Lamadon.